ÉDITORIAL
Difficile de faire un édito tant ce numéro est historique à plusieurs égards pour le GeSi et la communauté GEII !
Au-delà des chiffres que l’on mentionnera plus loin, ce numéro est le dernier numéro de Rémy Gourdon en tant que responsable du comité de rédaction et secrétaire de notre association. Rémy a servi avec passion notre communauté pendant toute sa carrière. Cette passion l’amène encore aujourd’hui à donner beaucoup de son temps pour l’association et la construction de chaque numéro comme si c’était son premier ! A partir du n°95, il a eu la mission, impossible mais réussie, de prendre la suite de Gino Gramaccia, figure emblématique de notre revue. Alors ce 100e numéro a une saveur très particulière pour lui. Au nom de toute la communauté GEII et des lecteurs du Gesi, un Grand MERCI Rémy ! Ce départ n’est pas le seul au sein de notre association : Christian Pecoste de l’IUT de Bordeaux, membre du comité de rédaction et membre du CA chargé du lien avec l’imprimerie va partir à la retraite. Il a été un maillon essentiel de la réussite de notre revue. Merci Christian ! Enfin, notre Trésorière bien aimée depuis tant d’années, Monique Thomas, va aussi partir à la retraite. Également de l’IUT de Bordeaux, elle s’est donnée sans compter pour notre association et l’organisation financière de nos différents évènements, en premier lieu de nos colloques. Les départements organisateurs peuvent en témoigner. Nous lui devons énormément. Mille mercis Monique ! La prochaine AG de notre association aura lieu pour l’occasion à Bordeaux lors de l’ACD de printemps. Il y aura de l’émotion dans l’air…
100, c’est symbolique ! Le premier numéro est paru en mars 1981. Pour une revue qui a été un temps quadrimestrielle puis semestrielle, c’est synonyme de longévité… Cela traduit le dynamisme et la spécificité de notre spécialité, sa capacité à communiquer et à partager. Étroitement lié à notre colloque, ce 100e numéro de notre revue coïncide avec notre 50e colloque qui s’est déroulé à Marseille au printemps dernier. Hasard des chiffres ? Rémy Gourdon a mené l’enquête et tente d’y répondre avec sa plume toujours aussi aiguisée dans son article intitulé « 100/50 » en nous retraçant l’histoire parfois étonnante de notre revue et de notre colloque.
Cet article vous donnera peut-être envie de vous plonger ou replonger dans les anciens numéros du GeSi (accessibles sur gesi.iut.fr). Vous vous rendrez compte de l’incroyable évolution de la technologie et de la pédagogie au sein des départements GEII. C’est bluffant ! Au fil des numéros, on est saisi par l’énorme travail réalisé. Si on devait trouver une seule raison à l’existence de notre revue, c’est bien cette dimension de mémoire collective !!! Je suis tombé par exemple sur le numéro 53 (juin 1999), époque à laquelle j’étais encore étudiant. On peut y découvrir que l’on parlait déjà de projets tutorés !!! Le titre très prémonitoire était : « projets tutorés, des débuts prometteurs ! ». Au fil des éditos, on peut mesurer également l’importance qu’a pris le colloque dans notre communauté et la fierté qu’ont tous les organisateurs à l’accueillir dans leur département et dans leur ville !
Tant de personnalités dévouées et inspirantes ont marqué et marquent encore l’histoire et la vie de notre réseau GEII qu’il faudrait un numéro spécial pour toutes les citer. Mais comme ce numéro est consacré au colloque de Marseille, comment ne pas citer Michel Gauch, personnalité emblématique de l’IUT de Marseille devenu aujourd’hui l’IUT d’AixMarseille, qui a beaucoup apporté à la communauté GEII, que j’ai la chance de connaître, lui qui m’a recruté en 2006 et qui a toujours des anecdotes à l’accent chantant à raconter sur l’histoire du GEII. Il a rendu un vibrant hommage, pleins d’anecdotes à son ami Francis Biquard, personnalité également emblématique de GEII Marseille et de notre communauté GEII, lors de la soirée de Gala du colloque de Marseille. Dans ce numéro, Michel Gauch lui rend à nouveau hommage ainsi qu’à un autre marseillais tout aussi important, Yves Estève, cher à son cœur et qui a beaucoup apporté à Marseille et à la communauté GEII. Il est si important de se souvenir de toutes ces personnalités qui ont œuvré avec tant de passion pour notre filière GEII et les IUT de manière générale.
Et ce 50e colloque à Marseille ? Ce numéro 100 lui fait la part belle comme il est de tradition dans le numéro d’après colloque. Comme en 2007, le colloque en Provence a été organisé par les deux départements GEII de l’IUT d’Aix-Marseille.
historique!
Une bonne partie de l’équipe organisatrice de 2007 était encore de la partie pour 2024. Nous avons été très heureux et très enthousiastes d’accueillir sur Marseille tous les participants venus en nombre : près de 350 dont 106 exposants industriels (40 entreprises). Quel dynamisme sans cesse renouvelé de notre communauté GEII. C’est incroyable !
Je remercie vivement encore tous les exposants pour leur confiance, qui fait du colloque GEII une manifestation unique dans le réseau des IUT.
Wenceslas retrace, dans son article rétrospectif, les moments forts de ces trois belles journées : la plénière d’accueil, les visites touristiques de Marseille, la soirée de Gala… Les articles suivants sont consacrés au retour des travaux des différentes commissions : AII, EME, ESE, Handicap, recherche et Relations Internationales. Un article spécial sur le projet « Lueur d’espoir » (électrification de villages au Sénégal), présenté dans les commissions EME et RI, est également proposé.
Par ailleurs, on notera que, sous l’impulsion de Redha Abdeddaïm de GEII Marseille, c’est la première fois qu’une commission d’un colloque GEII traite de la prise en compte du handicap dans notre discipline. Enfin, lors de la commission RI, Véronique Tibayrenc de l’IUT de Cachan, Vice-Présidente en charge de l’apprentissage et de la formation continue, et de la commission relations internationales a présenté les travaux sur la traduction en anglais du PN qui viennent de s’achever. Je profite de cet édito pour remercier chaleureusement Véronique pour son implication et l’énorme travail de qualité réalisé.
Wenceslas et moi-même remercions encore l’ensemble de l’équipe d’organisation pour l’énorme travail réalisé dans la bonne humeur. Vous pouvez être fiers de vous. À quand le 3 ème colloque à Marseille ? En tout cas, pas tout de suite. Place maintenant à GEII Toulouse pour le colloque GEII 2025 dans la Ville Rose ! Au vu des travaux déjà bien engagés, je suis certain que les collègues du département GEII de Toulouse nous offriront un super colloque !
Bon courage à vous, Jérémie, Alain et toute votre équipe !