Archives mensuelles : avril 2018

GeSi N° 30 –Novembre 1990

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Edito

Entre la parution du GESI numéro 28-29 de mai 1990 et le présent numéro, l’ Allemagne est réunifiée avec déjà comme résultat un premier bilan mensuel du commerce extérieur excédentaire malgré le fardeau de l’industrie obsolète de la défunte RDA. Donc vous constatez et vous en conviendrez avec moi, une évolution rapide de l’espace géopolitique européen déjà soulignée dans l’introduction de l’éditorial précédent.Le pourquoi de cette réflexion est tout simplement qu’il doit exister une relation importante entre un commerce extérieur positif et le système éducatif. A preuve du contraire, de bons techniciens et ingénieurs font de bonnes machines. Hors les techniciens et ingénieurs allemands ou hollandais à niveau égal son plus vieux que nos étudiants et on leur laisse « assimiler » le même programme scientifique que celui de nos étudiants sur un laps de temps plus grand. Nous sommes donc les meilleurs et nous avons un commerce extérieur déficitaire, ils sont mauvais et ils ont un commerce extérieur excédentaire.

En outre nous avons besoin de plus en plus d’ingénieurs et l’on propose comme pour le Beaujolais « l’ingénieur nouveau » estampillé Descomps. Tous les établissements , des écoles d’ingénieurs traditionnelles aux universités en passant par les chambre de commerce se lancent dans ce type de formation. Et vous me direz alors quelle est la place de nos départements de GEII avec leur programme dans cette nouvelle formation ? Je vous répondrai, mon cher Monsieur, quasiment nulle ou dans le meilleur des cas une toute petite place en promettant une soumission complète aux campus universitaires puisque dans le rapport Descomps il est fortement indiqué de ne pas transformer nos IUT en Fachhhoschule. Nous devenons ainsi une préparation déguisée pour nos étudiants en poursuite d’études pour cette nouvelle filière.

C’est dans ce contexte que les quatre commissions du colloque pédagogique de Nîmes ont travaillé en tenant compte des trois contraintes énoncées dans le précédent éditorial. Les trois premières commissions, électronique, automatique et électronique de puissance ont reconnu l’importance de l’électronique analogique comme indispensable à la formation de nos étudiants.

La quatrième commission sur les expériences européennes des GEII a souligné, quant à elle, la flexibilité et la dimension humaine des formations de nos voisins.

En essayant de satisfaire aux exigences suivantes :

  • poursuites d’études
  • besoins de l’industrie
  • dimension européenne de notre enseignement
  • durée 2 ans en y incluant les 2 mois de stage

les trois commissions dites « techniques » ont proposé des programmes pédagogiques en prenant inconsciemment comme base de départ un étudiant présentant quelle que soit l’origine de son bac les caractéristiques suivantes :

  • – résistant à 32- 35 heures de présence au département
  • – possédant un temps d’assimilation rapide
  • – ayant un profil théorique pour les poursuites d’études et technique pour l’industrie
  • – mobile et parlant l’anglais pour le profil européen
  • – passant de l’analogique au numérique instantanément
  • – supportant le contrôle continu sans tomber dans le piège du bachotage,etc.

On pourrait continuer longtemps la liste des qualités de cet homo sapiens abstrait, fruit de nos programmes pédagogiques, programmes qui s’abattront sur un homo sapiens bien réel celui-là issu directement des bacs C,D,E,F2 et F3. Ainsi nous obtenons avec des étudiants plus brillants que ceux de nos voisins européens un balance du commerce extérieur chroniquement déficitaire et nous laissons les Fachhochshule aux Allemands en se demandant, M. Descomps, qui , d’eux ou de nous relèvera le prochain défi de l’industrialisation de l’Europe tout entière (Est compris).

En conclusion, je constate, amer, que nous nous cramponnons à nos deux années d’IUT entraînant de ce fait une non reconnaissance européenne du DUT. Notre système IUT se trouve donc figé malgré les troisièmes années déguisées sous le label Diplôme d’Université. Les programmes pédagogiques auront de plus en plus de mal à tenir en deux ans et j’en suis, avec colère, à souhaiter que les progrès techniques n’aillent pas trop vite pour ne pas atomiser ces mêmes programmes et pour avoir encoure en face de moi des étudiants à dimension humaine.

R.ALABEDRA – GEII Nîme

Chef du département

__________________________

Sommaire
  • Comptes rendus des travaux des commissions
  • L’électrotechnique à IBM France
  • Les échanges internationaux avec l’Espagne
  • L’enseignement assisté par ordinateur
  • Les métiers de la documentation technique
  • Identification de processus
  • Une carte cible pour vos TR
  • Les conventions de recherche pou techniciens supérieurs

GeSi N° 29 – mai 1990

Les revus 28 et 29 sont fusionnées

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EDITO

Devant l’évolution constante et rapide non seulement des techniques mais de l’espace géopolitique européen, il était intéressant de réfléchir sur la part de l’enseignement des phénomènes analogiques dans le cursus GEII et par la même occasion d’essayer de pressentir la place de nos départements dans le paysage éducatif européen par le biais de leurs expériences internationales.

A priori, pour quelqu’un de non averti, il semblerait qu’il n’y ait aucune relation entre ces deux thèmes de réflexion retenus pour le colloque de Nîmes les 7,8 et 9 juin 1990. En fait la relation est très forte compte tenu des comparaisons, pour cause d’européanisation des diplômes à l’échéance 1992, des contenus et des niveaux des différents programmes. ( J’oublie volontairement de comparer les différentes administration entre elles).

L’enseignement de l’analogique se trouve à la croisée des chemins. Pour s’en convaincre, je vous invite à relire les comptes rendus de la commission de réorganisation des programmes des départements de GEII qui citent comme mots-clefs « numérique, informatique, automatisme,XAO, robotique, communication,qualité, réseaux, systèmes…. ». Le volume horaire sur les deux ans d’IUT étant inextensible, l’apprentissage des ces nouveaux savoirs se fera nécessairement au détriment de savoirs certes plus anciens mais néanmoins fondamentaux.

Un des objectifs et non des moindres du colloque de Nîmes sera d’essayer de préciser quel est le programme au dessous duquel il ne faudrait pas tomber, de l’enseignement de l’analogie en général. Les contraintes qui pèsent su sa définition sont de trois sortes :

  1. poursuite d’études de nos meilleurs étudiants en formation d’ingénieur, maîtrise, licence…’cf. Compte rendu de la commission de réécriture des programmes de GEII)
  2. répondre aux besoins de l’industrie électrique et électronique qui dans sa lettre d’information trimestrielle n°31 pages 3 et 5 de janvier 1990, écrit  «  En tenant compte du secteur informatique, les ingénieurs et les techniciens qi constituaient 22 % de l’effectif total en 1970 en représentent aujourd’hui 37 %, pourcentage tout à fait exceptionnel dans l’industrie, qui confirme que les IEE sont bien des industries de « matières grises… Cependant, certaines entreprises se plaignent aussi de la difficulté qu’elles ont à recruter des ingénieurs et des techniciens en électrotechnique ; cette discipline est en effet délaissée, alors qu’elle offre encore de nombreuses perspectives de carrière. Si l’on affine ces spécialités, on s’aperçoit que chez les électroniciens, le déficit est global. Il est sensible en particulier dans le domaine de l’analogique. L’attrait que représente le numérique, etc … »
  3. l’ajustement des contenus et niveaux des programmes IEE avec les autres formations européennes ( Directives de Bruxelles).

Le choix du nombre et des titres des commissions compte tenu de la spécificité des GEII découle directement ce ces trois contraintes. Ces commissions sont :

  • commission 1 : Electronique analogique
  • commission 2 : Automatique analogique
  • commission 3 Electronique de puissance analogique
  • commission 4 Expérience européenne des GEII

A travers ces thèmes peut-être montrerons-nous durant ce colloque de Nîmes que la réponse aux tous prochains défis, qui attendent nos jeunes étudiants, passera comme ce fut le cas pour nous, plus « par une tête bien faite que par une tête bien pleine ».

Inutile d’anticiper, nos collègues des commissions avec leur tête bien faite sont au travail et ils auront à cœur d’extraire de leur tête bien pleine les bases de réflexions concrètes et exploitables.

Aussi le colloque de Nîmes est ouvert à tous ceux qui, numériciens ou analogiciens, sont préoccupés par la recherche, pour le plus grand intérêt des étudiants, du point d’équilibre dans les programmes des GEII entre les nouveaux savoirs et ceux plus classiques avec lesquels nos professeurs ont eu le mérite de nous former.

R. Alabedra

Chef du département de Nîmes

_________________________
Sommaire
  • Comptes rendus des travaux des commissions
  • Régul – PC + logiciel de régulation
  • Espace – labo -communication
  • Pratique de doc
  • Projet de réduction de l’échec universitaire
  • IAO : un bilan positif
  • Utilisation de la CAO Apollo – Mento en TR
  • La qualité : Hier à La Rochelle.

Revue GeSi N°28

GeSi N° 28 – mai 1990

Les revus 28 et 29 sont fusionnées

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EDITO

Devant l’évolution constante et rapide non seulement des techniques mais de l’espace géopolitique européen, il était intéressant de réfléchir sur la part de l’enseignement des phénomènes analogiques dans le cursus GEII et par la même occasion d’essayer de pressentir la place de nos départements dans le paysage éducatif européen par le biais de leurs expériences internationales.

A priori, pour quelqu’un de non averti, il semblerait qu’il n’y ait aucune relation entre ces deux thèmes de réflexion retenus pour le colloque de Nîmes les 7,8 et 9 juin 1990. En fait la relation est très forte compte tenu des comparaisons, pour cause d’européanisation des diplômes à l’échéance 1992, des contenus et des niveaux des différents programmes. ( J’oublie volontairement de comparer les différentes administration entre elles).

L’enseignement de l’analogique se trouve à la croisée des chemins. Pour s’en convaincre, je vous invite à relire les comptes rendus de la commission de réorganisation des programmes des départements de GEII qui citent comme mots-clefs « numérique, informatique, automatisme,XAO, robotique, communication,qualité, réseaux, systèmes…. ». Le volume horaire sur les deux ans d’IUT étant inextensible, l’apprentissage des ces nouveaux savoirs se fera nécessairement au détriment de savoirs certes plus anciens mais néanmoins fondamentaux.

Un des objectifs et non des moindres du colloque de Nîmes sera d’essayer de préciser quel est le programme au dessous duquel il ne faudrait pas tomber, de l’enseignement de l’analogie en général. Les contraintes qui pèsent su sa définition sont de trois sortes :

  1. poursuite d’études de nos meilleurs étudiants en formation d’ingénieur, maîtrise, licence…’cf. Compte rendu de la commission de réécriture des programmes de GEII)
  2. répondre aux besoins de l’industrie électrique et électronique qui dans sa lettre d’information trimestrielle n°31 pages 3 et 5 de janvier 1990, écrit  «  En tenant compte du secteur informatique, les ingénieurs et les techniciens qi constituaient 22 % de l’effectif total en 1970 en représentent aujourd’hui 37 %, pourcentage tout à fait exceptionnel dans l’industrie, qui confirme que les IEE sont bien des industries de « matières grises… Cependant, certaines entreprises se plaignent aussi de la difficulté qu’elles ont à recruter des ingénieurs et des techniciens en électrotechnique ; cette discipline est en effet délaissée, alors qu’elle offre encore de nombreuses perspectives de carrière. Si l’on affine ces spécialités, on s’aperçoit que chez les électroniciens, le déficit est global. Il est sensible en particulier dans le domaine de l’analogique. L’attrait que représente le numérique, etc … »
  3. l’ajustement des contenus et niveaux des programmes IEE avec les autres formations européennes ( Directives de Bruxelles).

Le choix du nombre et des titres des commissions compte tenu de la spécificité des GEII découle directement ce ces trois contraintes. Ces commissions sont :

  • commission 1 : Electronique analogique
  • commission 2 : Automatique analogique
  • commission 3 Electronique de puissance analogique
  • commission 4 Expérience européenne des GEII

A travers ces thèmes peut-être montrerons-nous durant ce colloque de Nîmes que la réponse aux tous prochains défis, qui attendent nos jeunes étudiants, passera comme ce fut le cas pour nous, plus « par une tête bien faite que par une tête bien pleine ».

Inutile d’anticiper, nos collègues des commissions avec leur tête bien faite sont au travail et ils auront à cœur d’extraire de leur tête bien pleine les bases de réflexions concrètes et exploitables.

Aussi le colloque de Nîmes est ouvert à tous ceux qui, numériciens ou analogiciens, sont préoccupés par la recherche, pour le plus grand intérêt des étudiants, du point d’équilibre dans les programmes des GEII entre les nouveaux savoirs et ceux plus classiques avec lesquels nos professeurs ont eu le mérite de nous former.

R. Alabedra

Chef du département de Nîmes

_________________________
Sommaire

Comptes rendus des travaux des commissions

Régul – PC + logiciel de régulation

Espace – labo -communication

Pratique de doc

Projet de réduction de l’échec universitaire

IAO : un bilan positif

Utilisation de la CAO Apollo – Mento en TR

La qualité : Hier à La Rochelle.

Le N°27 du Gesi Mars 1990

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Edito

Les quatre numéros de GESI 89 ont été largement consacrés à la publication des travaux préparatoires et actes du Colloque de Belfort. L’équipe de rédaction remercie tous les collègues et personnalités extérieures qui ont bien voulu se charger de la rédaction de comptes rendus et/ou articles de fond sur le thème de l’enseignement de la communication dans nos départements et à sa méthodologie dans l’industrie.

Bien entendu, GESI ouvre ses colonnes aux travaux des commissions du colloque de Nîmes. Enchaînons !

A noter: le rythme de parution de quatre numéros par an est maintenu pour 1990 ( par décision de l’assemblée générale de GESI du 29 février). Ceci est encourageant et permettra à notre bulletin de remplir encore mieux sa mission de valorisation des enseignements nouveaux.

Saluons enfin les nouveaux élus du Conseil d’Administration de GESI : Jean-Claude Duez à la présidence, Martine Boënnec, de Tours et Alain Berthon, de Belfort. Il n’est pas utile, croyons nous, de les présenter !

Gino GRAMACIA

Sommaire
  • Nîmes, une minute d’arrêt
  • Un exécutif temps réel
  • Dossier : Pédagogie de la CAO
  • Pour conclure les enseignements d’électrotechnique – électronique de puissance
  • Réalisation de circuits imprimés à l’aide des stations de travail APOLLO
  • XXNeted ou comment personnaliser les menus Neted
  • Automatismes modernes
  • École d’été à l’IUT d’Annecy
  • Utilisation d’une CAO à l’IUT d’Annecy
  • Nouveaux locaux du département de Tours

Le GeSi N° 26 Mai 1988

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EDITO

Les 41 départements Génie Électrique et Informatique Industrielle des IUT accueillent environ 10 000 étudiants et auditeurs effectuant la préparation du DUT et dispensent 1 200 000 heure-stagiaires de formation pour l’actualisation des connaissances des techniciens de la profession. Cette Mission de formation, à la fois technologique , scientifique et humaine, est assumée par un millier d’enseignants et d’ingénieurs-techniciens attachés à un département, et par un nombre équivalent d’enseignants extérieurs aux départements et d’ingénieurs de la profession.

D’une part, grâce aux compétences et au dynamisme des équipes pédagogiques que constituent les départements où sont rassemblés des enseignants de disciplines diverses, des ingénieurs et des techniciens, et d’autre part, la présence d’une instance officielle, la commission Pédagogique Nationale de la spécialité, et d’une instance officieuse, l’assemblée des chefs de département, l’identité Génie Électrique et Informatique Industrielle est bien affirmée au niveau national.

La Commission Pédagogique Nationale où siègent des membres de la pro et des membres enseignants , définit le programme en concertation avec l’assemblée des chefs de département, examine les rapports d’activités des départements, examine les demandes d’ouverture des départements, d’options, de DUT par U.V et d’années spéciales. Elle contribue également à la défense auprès du MEN de gros dossiers d’équipement tel que celui de l’IAO.

L’assemblée des chefs de département était, à sa création, une instance pour permettre à ses membres de se consulter périodiquement ( cinq assemblées ordinaires par année scolaire) à propos de la gestion de l’équipe pédagogique, du fonctionnement, de l’équipement d’un département et du recrutement des étudiants. Très vite, cette assemblée a assumé une coordination nationale au niveau de l’application du programme, des méthodes pédagogiques et surtout en ce qui concerne la création d’un enseignement dans les disciplines nouvelles telles que l’informatique industrielle (logique programmée, informatique, systèmes micro-informatiques), l’Électronique de la Puissance et l’Ingénierie Assistée par Ordinateur. Elle assure également notre représentation dans les manifestations nationales de la profession.

En ce qui concerne la coordination pédagogique, l’assemblée des chefs de département s’est entourée de trois instances efficaces : le colloque pédagogique national annuel, la publication Génie Électrique Service Information et L’École d’Été. Le colloque pédagogique national permet de réunir 140 enseignants pour débattre d’un thème pendant deux journées. Ce colloque est préparé par une commission qui consulte largement les départements et également la profession, et réunit des enseignants de toutes les disciplines ; Nous remercions Alain Berthon et son équipe pédagogique pour avoir organisé à Belfort le colloque 1989 autour du thème «  Communication et Formation Humaine ». Le prochain colloque sera tenu à Nîmes sous la responsabilité de Robert Aladebra. Le thème «  Enseignement des phénomènes analogiques en Génie Électrique » sera débattu. De tels débats ne peuvent être bien préparés ainsi que leurs conclusions diffusées qu’avec le support de la publication Génie Électrique Service Informatique créée en 1981 par Jean Pardies et animée aujourd’hui par nos sympathiques amis bordelais Gino Gramacia et Yves Simon que nous remercions. Le colloque pédagogique annuel rassemble le septième de l’effectif des enseignants dans leurs travaux et débats très fructueux. Les festivités qui l’accompagnent permettent de tisser des relations chaleureuses dans la communauté GE&II des IUT.

L’École d’été a été ouverte en 1981 à Lannion pour faciliter la mise sur pied d’une formation à la logique programmée au bénéfice de tous les étudiants et auditeurs préparant le DUT. Par la suite, les thèmes développés concernaient toujours une technique avancée du moment. Les dernières écoles ont concerné les « Réseaux industriels Locaux » (1987, Nancy), la «  Microélectronique ASIC » ( 1988, Toulouse) et la «  Vision assistée par ordinateur » (1989,Le Creusot). Les objectifs d’une telle école sont :

– la formation e t le perfectionnement des enseignants de la spécialité à l’implantation et l’exploitation dans leur département d’une technique moderne qui est en cours d ‘un intense développement industriel ;

– l’acquisition par des enseignants de la spécialité à la fois de connaissances fondamentales et d’un savoir-faire pratique directement utilisable dans leur département ;

-la mise au point de méthodes pédagogiques efficaces et indispensables pour dispenser un enseignement pratique du gros effectif accueilli annuellement par un département d’IUT (de 100 à 150 étudiants) ;

– la réunion de plusieurs dizaines d’enseignants et d ‘enseignants-chercheurs originaires de départements différents tant par leur implantation géographique que par leur équipement technique, pour harmoniser le contenu et le niveau de la formation à propos d’une discipline intégrée au programme national de la préparation du DUT de la spécialité.

Cette école est indispensable à l’évolution des départements de Génie Électrique et Informatique Industrielle pour dispenser une formation à la fois scientifique et technologique adaptée aux besoins de la profession. La tenue annuelle d’une telle école est la seule garantie du développement rapide d’une pédagogie efficace dans un enseignement technologique s’adressant à un gros effectif.

Dernièrement, cette école était supportée par le département d’accueil et la division Informatique de l’Enseignement Supérieur. Cette division a disparu dans la restructuration du MEN.

Pour renouer avec les services compétents du ministère afin d’obtenir un participation au financement de nos activités nationales telles que le colloque et l’École d’Été, et surtout pour solliciter une nouvelle aide pour maintenir et développer l’outil IAO, la tâche de l’assemblée des chefs de département et plus particulièrement celle du bureau sera lourde cette année. Parallèlement, la refonte du programme pédagogique est conduite dans l’optique d’une valorisation des travaux pratiques et techniques de réalisation dans la présentation du document de référence.

Pour la présente année scolaire, la composition du bureau de l’assemblée des chefs de dép est la suivante :

Président : Jean-Claude DUEZ
Vice-président : Robert ALABEDRA et Georges MICHAILESCO
Secrétaire : Daniel SARLAT

En quittant l’assemblée des chefs de département, je remercie tous ceux qui, ces dernières années, ont contribué à affirmer notre cohésion au niveau national et ont permis le développement de nos départements. Je souhaite une grande pérennité à nos départements et bon courage au bureau de l’assemblée.

Jean MICHOULIER

 

 

 

SOMMAIRE

Comptes-rendus des travaux des commissions
La communication dans l’Entreprise: Automobile Peugeot
Nécessité et Capacité de Communication en entreprise
La dimension culturelle en Entreprise : Pertes et Profils
Contribution à la réforme des TP/TR
Analyse de la Valeur, Communication et Formation Humaine
Ouverture dans le GeSi d’un espace de Communication
Echos de l’Assemblée des Chefs de département
Quelques photos du Colloque

Le N°25 du Gesi   – Juin 1989

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EDITO

Que peut signifier la « Communication » dans le contexte de nos enseignement en I.U.T ?

C’est la question qui nous intéresse et non un débat d’ordre philosophique sur ce qui n’est en fait que problème terminologique mineur.

C’est une réflexion précise et concrète sur les contenus, les méthodes, les objectifs, que nous nous proposons de mener lors de notre Colloque National qui se tiendra à Belfort les 8, 9 et 10 juin prochains.

Comment situer ce colloque par rapport aux objectifs de la Formation Générale, à savoir (programme Commission Pédagogique Nationale) :

  • Permettre à l’étudiant de prendre conscience de ce qui détermine son expression individuelle
  • mettre à sa disposition des moyens de communication efficaces
  •  développer sa capacité de de réflexion et de raisonnement
  • l’aider à connaître et comprendre le monde présent
  • encourager ou provoquer sa créativité.

Les instructions officielles n’imposent pas un programme au sens strict mais fixent trois priorités :

  1. perfectionnement de l’expression écrite et orale
  2. initiation aux problèmes de l’entreprise et du monde du travail
  3. initiation à la vie contemporaine

De plus, pour donner une suite au Colloque Pédagogique de l’an passé ( Annecy : » Les diplômes européens »), il est apparu que les mêmes réflexions étaient valables au plan de l’enseignement des langues vivantes :

  •  communication et vie professionnelle
  •  communication et cultures
  • communication et langues vivantes

Peut-être ces thèmes montreront-ils que la préparation du monde futur « passe plus par l’acquisition de qualités que par de nouvelles qualification »(*).

Mais n’anticipons pas. Nos commissions n’ont pas négligé d’enquêter auprès de nos collègues, des industriels, afin de nous fournir des bases de réflexions concrètes et efficaces.

Ainsi, le Colloque Pédagogique de Belfort doit s’ouvrir à tous ceux qui entrevoient, au travers de leurs activités, le besoin d’enrichir le niveau de formation des étudiants au plan de la communication.

(*) Roger SUE, chercheur au C.N.R.S

Alain BERTHON

Chef du département GE & II de Belfort

_____________________________________________________________

Sommaire
  • Compte rendu de la commission n°1
  • Compte rendu de la commission n°2
  • Compte rendu de la commission n°3
  • Compte rendu des journées électrotechnique
  • Invitation à la lecture
  • Invitation au voyage

Le N°24 du GeSi Avril 1989


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Edito

Il a été décidé , en assemblée générale de GESI, d’augmenter la fréquence de parution de

notre bulletin, qui passera don cd trois à quatre bulletins annuels. Le quatrième numéro sera destiné à accélérer la publication des articles et à favoriser ainsi la diffusion de l’information innovante. Toutefois le nombre de pages de ce numéro supplémentaire variera en fonction des productions disponibles ( 8 ou 16 pages).

En conséquence, n’hésitez pas nous faire parvenir vos écrits (dactylographié, de préférence), nous en ferons le meilleur usage. Le colloque de Belfort devrait inspirer par exemple nombre de contributions dans un domaine qui nous tient à cœur : la formation à la communication.

A ce propos, le prochain numéro de GESI ( le vingt-cinquième du nom) sera pour l’essentiel consacré à la publication des rapports de commissions et à d’éventuels articles de fond sur le thème de la communication. Il paraîtra en mai.

G.G

Sommaire
  • Échos de l’assemblée des chefs de département
  • TRASSY : étude et réalisation d’un analyseur de signaux
  • Valorisation des TP et TR
  • Introduction à la logique programmée (suite et fin)
  • Programme COMETT
  • Langage et humanité à l’IUT
  • Enseignement de l’anglais et qualité
  • Formation à l’information et à la communication : l’approche industrielle.

Le N°23 du GeSi février 1989


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EDITO

GESI 23 se fait l’écho d’innovations pédagogiques riches ….d’enseignements : GRENOBLE développe une politique d’ouverture vers l’industrie particulièrement originale : des étudiants découvrent des technologies nouvelles en situation d’encadrement professionnel. Au programme

de cette sensibilisation de terrain, l’étude d’une nouvelle carte RAM VME et une amélioration de la carte 68000 ( TEKMIS), ainsi qu’une carte SASI (MAATEL).

Toujours à GRENOBLE, le LABORATOIRE D’ELECTRONIQUE a mis au point un logiciel de CAO appliqué à l’électronique de puissance, le logiciel « CIRCUIT », annoncé comme particulièrement interactif. Affaire à suivre.

Alexis BERVAS ( BREST), nous livre un T.P «  clés en mains » (2*A) en INFORMATIQUE INDUSTRIELLE : cette «  INTRODUCTION A LA LOGIQUE PROGRAMMEE vous sera proposée en deux épisodes : la parution de la seconde partie est prévue pour le numéro 24 (mai).

Enfin retour à GRENOBLE, les 1,2 et 3 MARS 1989 pour l’actualité des outils et des réalisation dans les domaines de la CAO et de la simulation appliquée à l’Électrotechnique.

Quant aux journées de BELFORT sur la COMMUNICATION, elles se préparent activement. A ce propos, une enquête sur la situation de la formation à la communication dans les départements de GE&II est lancée : faites suivre les questionnaires

G.G ( Gino Gramaccia)

 

Sommaire

Annonce des journées de Belfort

Carte CPU 68000 de chez Maatel et Tekmis

Introduction à la logique programmée ( 1ere partie)

Conception assistée en électronique de puissance

Journées électrotechnique 89 (Grenoble)

Sensibilisation à la qualité

Le N°22 du Gesi

Nous avons retrouvé le numéro 22. Un de nos cher collègue avait dans ses archives un exemplaire qui a permis  de compléter la collection . Merci

 

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Edito

Ce numéro de rentrée est traditionnellement consacré dans sa plus grande partie, au compte rendu du colloque pédagogique annuel des départements de GE&II. Cette manifestation revêt une importance accrue au sein de la spécialité et prend un caractère quasi institutionnel. Elle regroupe chaque année un septième du corps des enseignants en GE&II.

Cette année, les trois « sujets » de travail on fait l’objet d’un exceptionnel foisonnement d’idées. Il est vrai que les thèmes y étaient favorables, car dans les trois domaines traités, nous ne risquions pas,semble-t-il, de recevoir pour l’instant beaucoup d’idées « parachutées » : tout le monde se cherche, à commencer par nos autorités de tutelle diverses. Est-ce le signe d’un changement profond des mentalités dans le comportement des citoyens et des hommes politiques de ce pays ?

Pas de polémique. Revenons à nos travaux

L’acquisition de l’équipement d’I.A.O a été, rappelons-le, la plus belle réussite de l’ensemble des départements GE&II, à travers le groupe de travail ad hoc désigné par l’Assemblée des chefs de département (voir entre autres GeSi N° 21, pages 6,7)

Dans un premier temps, après quelques mois d’utilisation on en est (déjà!) à l’heure des premiers bilans. Ensuite, il faut attaquer l’adaptation de beaucoup de nos enseignements à cette nouvelle façon de travailler, en particulier devant les possibilités de simulation dans toutes les disciplines.

Une tâche pédagogique considérable, heureusement passionnante, nous est proposée là. L’intendance suivra-t-elle ? ( me comprend-ton à demi-mot, car il serait bien fâcheux que les enseignants, déjà confrontés depuis deux décennies à deux ou trois bouleversements complets de nos techniques, soient découragés par le sort que l’on leur fait).

Un risque : celui de se laisser aller à une densité croissante des renseignements conduisant à une assimilation superficielle et donc à un « rendement » moindre qu’actuellement.

Un atout : la réceptivité des étudiants devant l’outil informatique.

Une solution à cet éternel problème réside-t-elle dans l’année post-DUT ? C’est la deuxième thèse traitée à Annecy. Cette formule apparaît tout à la fois comme le renouvellement, après 20 ans de succès, du système IUT, comme le moyen de « faire passer » une certaine spécialisation ou des techniques nouvelles sans amputer l’enseignement de base en deux ans, comme la possibilité de donner une double compétence, enfin comme la solution à une grande souplesse d’accueil suivant l’origine professionnelle de l’étudiant.

Et peut-être même, comme moyen aussi d’être prêt à faire face à cette fameuse échéance de 1993, dont tout le monde dit qu’elle est très importante mais dont les inconnues sont pourtant nombreuses.

Ce troisième thèse de l’équivalence des diplômes a été bien épluchée au cours du colloque, mais pour l’instant il semble que l’on ait plus de questions à se poser que de réponses à donner. Notons en particulier, la difficulté de comparer les diplômes voisins des divers pays.

Cher collègues, espérons que la lecture du présent numéro contribuera à éclaircir vos idées sur toutes ces questions. ..

Gesitron

Sommaire
  • Annecy : Actes du colloque pédagogique
  • La proposition  »Nimes »
  • L’IAO dans la profession
  • L’IAO en GE&II
  • Dossier: le DUT en 3 ans
  • Echos de l’Assemblée des Chefs de Département du 10.06.88
  • Annecy : autour du lac

Le GeSi N° 21Mai 1988

Passation de pouvoir :

«  Au moment où je transmets la responsabilité de la rédaction à Gino Gramacia (G.E&I.I, Bordeaux), la réalisation par pure coïncidence , change également de main. C’est désormais Dominique Blin ( Carrières de l’information, Bordeaux) qui élaborera la maquette.
Longue vie à GeSi et à l’unité des Départements G.E&I.I
. »
Jean Pradies ( Bordeaux)

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Edito

La première « édition » du colloque pédagogique annuel de Génie Electrique me semble remonter à 1973 (Lannion). Organisées par l’assemblée des Chefs de Département, soigneusement préparées chaque fois par des commission efficaces, ces journées ont toujours rassemblé nettement plus d’une centaine de participants. C’est l’occasion pour l’enseignant de « sortir un peu », de trouver le moyen de se situer, celui également de ne pas trop diverger en conciliant le souci d’un enseignement d’actualité et celui de l’unité de la formation.

Les échanges pédagogiques, même s’ils ne font l’objet d’aucune décision à appliquer, sont toujours enrichissants,ne serait-ce que par le doute qu’ils peuvent créer dans les convictions de chacun.

Ne négligeons pas non plus le caractère amical de ces réunions et des petites réjouissances qui leur sont traditionnellement associées.

GeSi est né, en particulier, du besoin apparu progressivement de publier de façon attrayante et utilisable facilement le compte rendu de ces journées, mais aussi pour prolonger ces échanges tout au long de l’année par la mise en commun d’expériences pédagogiques, enfin de fournir un certain nombre d’informations intéressant la spécialité, voire de susciter des projets.

Donc, en 1981, sur une idée de Claude Marzat ( G.E &I.I, Bordeaux ) les contacts étaient pris avec le département Carrières de l’information d l’I.U.T « B » de Bordeaux, fondé en 1966 par Robert Escarpit

Nous voulions en effet réaliser une revue d’une certaine allure et non un recueil de feuilles polycopiées, dont la durée de vie ( des multiples expériences l’on montré) est en général fort éphémère.

C’est pourquoi GeSi est « fabriqué » à Bordeaux, avec la collaboration indispensable de collègues spécialistes de la presse, avec qui Génie Électrique travaillait déjà depuis des années dans le domaine de la communication (télévision, radiophonie, diffusion par câble, etc .).

Je rendrai hommage à Mme Hélène Martin qui a réalisé toutes les maquettes, du n° 1 au N°19, ainsi qu’à tous les professionnels, techniciens et compositeurs qui ont fait GeSi .

GeSi, c’est aussi le comité de rédaction et tous les collègues qui ont bien voulu faire l’effort d’envoyer leur prose.

Grâce à eux, la pérennité du journal semblant correctement assurée, nous avons décidé en 1986, de franchir un pas dans la qualité de la présentation, ce qui a donné la formule actuelle.

Je vois que notre petite revue reste appréciée dans nos établissements comme à l’extérieur, les réactions spontanées en faisant foi.

Au moment où je transmets la responsabilité de la rédaction à Gino Gramacia (G.E&I.I, Bordeaux), la réalisation par pure coïncidence , change également de main. C’est désormais Dominique Blin ( Carrières de l’information, Bordeaux) qui élaborera la maquette.

Longue vie à GeSi et à l’unité des Départements G.E&I.I.

Jean Pradies ( Bordeaux)

Sommaire

Jean Pardies

Compte rendu des Commissions Pédagogiques

Le D.U.T en 3 ans

Dossier I.A.O

Quelques réflexions sur le bruit

L’enseignement de la qualité et les langues

Recherche en électrotechnique