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GeSi N° 33 – Novembre 1991

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Editorial

L’automne est une saison pendant laquelle on récolte les derniers fruits de l’année, et qui engendre en conséquence des réflexions et des bilans par rapport aux semis effectués et au travail fourni. La rentrée universitaire, bien que précédent maintenant légèrement cette saison, se situe bien dans ce contexte. L’appréciation du résultat n’est jamais totalement objective. Elle dépend de notre humeur, de nos espoirs et de nos ambitions.A l’automne 90, R. ALABEDRA a publié un éditorial dans GeSi dans lequel ses « Réflexions sur l’après colloque pédagogique de Nîmes » étaient plutôt amères et empreintes d’un pessimisme certain sur l’avenir des I.U.T. dans le contexte européen en raison du blocage au schéma Bac+2.

En ce début d’automne 91, les fruits de nos projets du printemps et de notre travail au colloque de Nancy ne sont pas encore mûrs. Les décisions ministérielles pour l’ouverture de la nouvelle option et pour l’extension de l’enseignement multimédia dans de nouveaux sites n’ont pas été prises pour la rentrée. Mais les projets ne sont pas morts. La ferveur avec laquelle ils ont été et sont défendus, notamment par notre Président de l’Assemblée des Chefs de Département Jean-Claude DUEZ, et notre Président de CPN, Francis DRION, auxquels je rends hommage pour leur ténacité, a permis de franchir progressivement les obstacles rencontrés. Ne relâchons pas nos efforts, les résultats arriveront bientôt.

Je prendrai donc le parti d’afficher un bel optimisme sur l’avenir de nos départements. Le colloque a incontestablement été, une fois de plus, une réussite tant par le nombre de participants, la qualité des interventions industrielles, que par la présence d’un soleil radieux qui a bien facilité les choses. Notre colloque et notre bulletin GeSi sont des instruments de communication interne et externe performants qui renforcent notre cohésion et notre image de marque.

Je remercie encore mes collègues de m’avoir fait confiance pour l’organisation de ce colloque, et tous ceux qui m’ont aidé pour son bon déroulement. Je passe le « jeton » à Brest qui va, je n’en doute pas, nous préparer un colloque du tonnerre ! (Oui, c’était facile, mais je n’ai pas pu résister).

Francis LEPAGE

 

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SOMMAIRE
  • Compte rendu synthétique du colloque
  • Compte rendu de la commission 1
  • Compte rendu de la commission 2
  • Compte rendu de la commission 3
  • Compte rendu de la commission 4
  • Présentation de France Télécom
  • Introduction du Directeur Général d’Alsatel
  • Stratégie PSA
  • Sureté:Vocabulaire
  • TR 1ere Année
  • Commande par correcteur PID
  • Vocation européenne des GEII
  • En passant par la Lorraine

GeSi N° 32 Mai 1991

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ÉDITO

Il est des entreprises qui commencent simplement, dont les contours apparaissent a priori bien limités, et qui prennent au fil du temps un allure d’aventure. Lorsqu’en juin dernier, j’ai proposé Nancy comme département candidat à l’organisation de notre colloque pédagogique annuel, j’inscrivais celui-ci dan le cadre des réflexions sereines des commissions et des repas de gala qui le sont moins, que les habitués de cette manifestation connaissent bien.

Notre volonté de moderniser nos enseignements, de coller à la demande des milieux professionnels en Techniciens Supérieurs «  Génie Électrique » qualifiés dans le domaine des réseaux de communication, notre souci de ne pas ajouter sans cesse de nouvelles connaissances à enfourner en deux ans à nos étudiants, et les aspirations ministérielles de développer rapidement les IUT, ont conduit l’assemblée des Chefs de Département à proposer l’ouverture d’une nouvelle option consacrée à ce domaine avant les conclusions du colloque. L’évolution est donc importante, les modalités doivent être largement débattues, elles le seront au cours de ces deux jours à Nancy.

Par ailleurs, pour permettre à un plus grand nombre d’accéder à notre formation, en particulier à ceux que des problèmes de santé, de famille, ou d’argent empêchent de suivre les enseignements de formation initiale ou continue traditionnels, nos départements se sont lancés dans la formation multimédia… Les pionniers de nos départements nous présenteront au colloque les objectifs , leurs méthodes et leurs outils.

Actualité brûlante elle aussi, comme en témoignent les nombreux débats sur ce thème en cette période, dont ceux dans un colloque spécialisé qui nous fera concurrence puisqu’il a lieu également les 30 et 31 mai.

Le colloque de Nancy est donc résolument placé sous le signe de la nouveauté et devrait être une manifestation montrant une fois de plus à l’extérieur le dynamisme de nos départements.

A l’issue du colloque, j’espère que les participants pourront transmettre aux pantouflards, aux « indispensables dans les départements qui ne peuvent donc pas se déplacer », à ceux qui pensent qu’il fait froid à Nancy… ce message qu’ils pourront chanter, après avoir bu une gorgée de mirabelle, sur l’air folklorique bien connu dans notre région :

 » En passant par la Lorraine
Avec mes réseaux
Ce colloque valait la peine
Avec mes réseaux…. »

 

Francis LEPAGE

Chef de Département GEII de Nancy

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Sommaire

  • Travaux de la commission 1
  • Travaux de la commission 2
  • Travaux de la commission 3
  • Travaux de la commission 4
  • Réseaux : satisfaire aux besoins de communication des utilisateurs
  • Rôle de la EAO dans la formation linguistique
  • Gestion de projet
  • Lecture indispensable
  • Tribune

Le GeSi N°31

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Premier dépôt légal pour la revue N° 31  le 30 décembre 1990
ISSN : 1156-0681
ÉDITORIAL

Il est des feuilles de chou qui ont la vie dure. C’est le cas de GesI ? Qu’on devrait plutôt comparer à une sorte de résineux au feuillage vert et persistant. Certains l’on fait pousser, d’autres l’ont enrichi d’articles innovants, d’autres encore ont su le décorer. Ce fut le travail de gens de la composition, de la maquette, du montage, de l’impression, qui ont largement contribué à donner au bulletin un « look » professionnel. Qu’ils soient ici remerciés pour leur savoir-faire et leur sacré courage : franchement, la tâche n’a pas toujours été facile.

Cela dit, s’il nous est maintenant difficile de faire mieux sur le plan technique (le passage en quadrichromie multiplierait, hélas , le coût de revient par trois!) , il faut savoir que la vie d’un bulletin de liaison et d’échanges pédagogiques comme le nôtre dépend surtout de la bonne volonté des rédacteurs potentiels que nous sommes. Des centaines d’articles ont été jusqu’à ce jour publiés qui ont toujours constitué des repères importants dans l’histoire de notre pédagogie.

Alors, continuons.

Cette année, nous essaierons de donner vie officielle au comité de rédaction qu’il importe, pour définir les orientations générales du bulletin, de réunir au moins une fois l’an. Quelle meilleure opportunité que le Colloque Pédagogique National ? ( Avec l’accord, bien entendu, des organisateurs).

Que la première réunion du comité intervienne à la faveur du colloque nancéen sur les Réseaux de communication est de bonne augure…

G. Gramacia
GEII Brodeaux

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SOMMAIRE
  • Les réseaux de communication
  • Une expérience de relations-industrie-université à l’IUT de TROYES
  • Erasmus à l’IUT de Lille
  • Apport de l’informatique pour l’étude de la machine asynchrone
  • Échos de l’assemblée des chefs de département

GeSi N° 30 –Novembre 1990

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Edito

Entre la parution du GESI numéro 28-29 de mai 1990 et le présent numéro, l’ Allemagne est réunifiée avec déjà comme résultat un premier bilan mensuel du commerce extérieur excédentaire malgré le fardeau de l’industrie obsolète de la défunte RDA. Donc vous constatez et vous en conviendrez avec moi, une évolution rapide de l’espace géopolitique européen déjà soulignée dans l’introduction de l’éditorial précédent.Le pourquoi de cette réflexion est tout simplement qu’il doit exister une relation importante entre un commerce extérieur positif et le système éducatif. A preuve du contraire, de bons techniciens et ingénieurs font de bonnes machines. Hors les techniciens et ingénieurs allemands ou hollandais à niveau égal son plus vieux que nos étudiants et on leur laisse « assimiler » le même programme scientifique que celui de nos étudiants sur un laps de temps plus grand. Nous sommes donc les meilleurs et nous avons un commerce extérieur déficitaire, ils sont mauvais et ils ont un commerce extérieur excédentaire.

En outre nous avons besoin de plus en plus d’ingénieurs et l’on propose comme pour le Beaujolais « l’ingénieur nouveau » estampillé Descomps. Tous les établissements , des écoles d’ingénieurs traditionnelles aux universités en passant par les chambre de commerce se lancent dans ce type de formation. Et vous me direz alors quelle est la place de nos départements de GEII avec leur programme dans cette nouvelle formation ? Je vous répondrai, mon cher Monsieur, quasiment nulle ou dans le meilleur des cas une toute petite place en promettant une soumission complète aux campus universitaires puisque dans le rapport Descomps il est fortement indiqué de ne pas transformer nos IUT en Fachhhoschule. Nous devenons ainsi une préparation déguisée pour nos étudiants en poursuite d’études pour cette nouvelle filière.

C’est dans ce contexte que les quatre commissions du colloque pédagogique de Nîmes ont travaillé en tenant compte des trois contraintes énoncées dans le précédent éditorial. Les trois premières commissions, électronique, automatique et électronique de puissance ont reconnu l’importance de l’électronique analogique comme indispensable à la formation de nos étudiants.

La quatrième commission sur les expériences européennes des GEII a souligné, quant à elle, la flexibilité et la dimension humaine des formations de nos voisins.

En essayant de satisfaire aux exigences suivantes :

  • poursuites d’études
  • besoins de l’industrie
  • dimension européenne de notre enseignement
  • durée 2 ans en y incluant les 2 mois de stage

les trois commissions dites « techniques » ont proposé des programmes pédagogiques en prenant inconsciemment comme base de départ un étudiant présentant quelle que soit l’origine de son bac les caractéristiques suivantes :

  • – résistant à 32- 35 heures de présence au département
  • – possédant un temps d’assimilation rapide
  • – ayant un profil théorique pour les poursuites d’études et technique pour l’industrie
  • – mobile et parlant l’anglais pour le profil européen
  • – passant de l’analogique au numérique instantanément
  • – supportant le contrôle continu sans tomber dans le piège du bachotage,etc.

On pourrait continuer longtemps la liste des qualités de cet homo sapiens abstrait, fruit de nos programmes pédagogiques, programmes qui s’abattront sur un homo sapiens bien réel celui-là issu directement des bacs C,D,E,F2 et F3. Ainsi nous obtenons avec des étudiants plus brillants que ceux de nos voisins européens un balance du commerce extérieur chroniquement déficitaire et nous laissons les Fachhochshule aux Allemands en se demandant, M. Descomps, qui , d’eux ou de nous relèvera le prochain défi de l’industrialisation de l’Europe tout entière (Est compris).

En conclusion, je constate, amer, que nous nous cramponnons à nos deux années d’IUT entraînant de ce fait une non reconnaissance européenne du DUT. Notre système IUT se trouve donc figé malgré les troisièmes années déguisées sous le label Diplôme d’Université. Les programmes pédagogiques auront de plus en plus de mal à tenir en deux ans et j’en suis, avec colère, à souhaiter que les progrès techniques n’aillent pas trop vite pour ne pas atomiser ces mêmes programmes et pour avoir encoure en face de moi des étudiants à dimension humaine.

R.ALABEDRA – GEII Nîme

Chef du département

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Sommaire
  • Comptes rendus des travaux des commissions
  • L’électrotechnique à IBM France
  • Les échanges internationaux avec l’Espagne
  • L’enseignement assisté par ordinateur
  • Les métiers de la documentation technique
  • Identification de processus
  • Une carte cible pour vos TR
  • Les conventions de recherche pou techniciens supérieurs

GeSi N° 29 – mai 1990

Les revus 28 et 29 sont fusionnées

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EDITO

Devant l’évolution constante et rapide non seulement des techniques mais de l’espace géopolitique européen, il était intéressant de réfléchir sur la part de l’enseignement des phénomènes analogiques dans le cursus GEII et par la même occasion d’essayer de pressentir la place de nos départements dans le paysage éducatif européen par le biais de leurs expériences internationales.

A priori, pour quelqu’un de non averti, il semblerait qu’il n’y ait aucune relation entre ces deux thèmes de réflexion retenus pour le colloque de Nîmes les 7,8 et 9 juin 1990. En fait la relation est très forte compte tenu des comparaisons, pour cause d’européanisation des diplômes à l’échéance 1992, des contenus et des niveaux des différents programmes. ( J’oublie volontairement de comparer les différentes administration entre elles).

L’enseignement de l’analogique se trouve à la croisée des chemins. Pour s’en convaincre, je vous invite à relire les comptes rendus de la commission de réorganisation des programmes des départements de GEII qui citent comme mots-clefs « numérique, informatique, automatisme,XAO, robotique, communication,qualité, réseaux, systèmes…. ». Le volume horaire sur les deux ans d’IUT étant inextensible, l’apprentissage des ces nouveaux savoirs se fera nécessairement au détriment de savoirs certes plus anciens mais néanmoins fondamentaux.

Un des objectifs et non des moindres du colloque de Nîmes sera d’essayer de préciser quel est le programme au dessous duquel il ne faudrait pas tomber, de l’enseignement de l’analogie en général. Les contraintes qui pèsent su sa définition sont de trois sortes :

  1. poursuite d’études de nos meilleurs étudiants en formation d’ingénieur, maîtrise, licence…’cf. Compte rendu de la commission de réécriture des programmes de GEII)
  2. répondre aux besoins de l’industrie électrique et électronique qui dans sa lettre d’information trimestrielle n°31 pages 3 et 5 de janvier 1990, écrit  «  En tenant compte du secteur informatique, les ingénieurs et les techniciens qi constituaient 22 % de l’effectif total en 1970 en représentent aujourd’hui 37 %, pourcentage tout à fait exceptionnel dans l’industrie, qui confirme que les IEE sont bien des industries de « matières grises… Cependant, certaines entreprises se plaignent aussi de la difficulté qu’elles ont à recruter des ingénieurs et des techniciens en électrotechnique ; cette discipline est en effet délaissée, alors qu’elle offre encore de nombreuses perspectives de carrière. Si l’on affine ces spécialités, on s’aperçoit que chez les électroniciens, le déficit est global. Il est sensible en particulier dans le domaine de l’analogique. L’attrait que représente le numérique, etc … »
  3. l’ajustement des contenus et niveaux des programmes IEE avec les autres formations européennes ( Directives de Bruxelles).

Le choix du nombre et des titres des commissions compte tenu de la spécificité des GEII découle directement ce ces trois contraintes. Ces commissions sont :

  • commission 1 : Electronique analogique
  • commission 2 : Automatique analogique
  • commission 3 Electronique de puissance analogique
  • commission 4 Expérience européenne des GEII

A travers ces thèmes peut-être montrerons-nous durant ce colloque de Nîmes que la réponse aux tous prochains défis, qui attendent nos jeunes étudiants, passera comme ce fut le cas pour nous, plus « par une tête bien faite que par une tête bien pleine ».

Inutile d’anticiper, nos collègues des commissions avec leur tête bien faite sont au travail et ils auront à cœur d’extraire de leur tête bien pleine les bases de réflexions concrètes et exploitables.

Aussi le colloque de Nîmes est ouvert à tous ceux qui, numériciens ou analogiciens, sont préoccupés par la recherche, pour le plus grand intérêt des étudiants, du point d’équilibre dans les programmes des GEII entre les nouveaux savoirs et ceux plus classiques avec lesquels nos professeurs ont eu le mérite de nous former.

R. Alabedra

Chef du département de Nîmes

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Sommaire
  • Comptes rendus des travaux des commissions
  • Régul – PC + logiciel de régulation
  • Espace – labo -communication
  • Pratique de doc
  • Projet de réduction de l’échec universitaire
  • IAO : un bilan positif
  • Utilisation de la CAO Apollo – Mento en TR
  • La qualité : Hier à La Rochelle.

Revue GeSi N°28

GeSi N° 28 – mai 1990

Les revus 28 et 29 sont fusionnées

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EDITO

Devant l’évolution constante et rapide non seulement des techniques mais de l’espace géopolitique européen, il était intéressant de réfléchir sur la part de l’enseignement des phénomènes analogiques dans le cursus GEII et par la même occasion d’essayer de pressentir la place de nos départements dans le paysage éducatif européen par le biais de leurs expériences internationales.

A priori, pour quelqu’un de non averti, il semblerait qu’il n’y ait aucune relation entre ces deux thèmes de réflexion retenus pour le colloque de Nîmes les 7,8 et 9 juin 1990. En fait la relation est très forte compte tenu des comparaisons, pour cause d’européanisation des diplômes à l’échéance 1992, des contenus et des niveaux des différents programmes. ( J’oublie volontairement de comparer les différentes administration entre elles).

L’enseignement de l’analogique se trouve à la croisée des chemins. Pour s’en convaincre, je vous invite à relire les comptes rendus de la commission de réorganisation des programmes des départements de GEII qui citent comme mots-clefs « numérique, informatique, automatisme,XAO, robotique, communication,qualité, réseaux, systèmes…. ». Le volume horaire sur les deux ans d’IUT étant inextensible, l’apprentissage des ces nouveaux savoirs se fera nécessairement au détriment de savoirs certes plus anciens mais néanmoins fondamentaux.

Un des objectifs et non des moindres du colloque de Nîmes sera d’essayer de préciser quel est le programme au dessous duquel il ne faudrait pas tomber, de l’enseignement de l’analogie en général. Les contraintes qui pèsent su sa définition sont de trois sortes :

  1. poursuite d’études de nos meilleurs étudiants en formation d’ingénieur, maîtrise, licence…’cf. Compte rendu de la commission de réécriture des programmes de GEII)
  2. répondre aux besoins de l’industrie électrique et électronique qui dans sa lettre d’information trimestrielle n°31 pages 3 et 5 de janvier 1990, écrit  «  En tenant compte du secteur informatique, les ingénieurs et les techniciens qi constituaient 22 % de l’effectif total en 1970 en représentent aujourd’hui 37 %, pourcentage tout à fait exceptionnel dans l’industrie, qui confirme que les IEE sont bien des industries de « matières grises… Cependant, certaines entreprises se plaignent aussi de la difficulté qu’elles ont à recruter des ingénieurs et des techniciens en électrotechnique ; cette discipline est en effet délaissée, alors qu’elle offre encore de nombreuses perspectives de carrière. Si l’on affine ces spécialités, on s’aperçoit que chez les électroniciens, le déficit est global. Il est sensible en particulier dans le domaine de l’analogique. L’attrait que représente le numérique, etc … »
  3. l’ajustement des contenus et niveaux des programmes IEE avec les autres formations européennes ( Directives de Bruxelles).

Le choix du nombre et des titres des commissions compte tenu de la spécificité des GEII découle directement ce ces trois contraintes. Ces commissions sont :

  • commission 1 : Electronique analogique
  • commission 2 : Automatique analogique
  • commission 3 Electronique de puissance analogique
  • commission 4 Expérience européenne des GEII

A travers ces thèmes peut-être montrerons-nous durant ce colloque de Nîmes que la réponse aux tous prochains défis, qui attendent nos jeunes étudiants, passera comme ce fut le cas pour nous, plus « par une tête bien faite que par une tête bien pleine ».

Inutile d’anticiper, nos collègues des commissions avec leur tête bien faite sont au travail et ils auront à cœur d’extraire de leur tête bien pleine les bases de réflexions concrètes et exploitables.

Aussi le colloque de Nîmes est ouvert à tous ceux qui, numériciens ou analogiciens, sont préoccupés par la recherche, pour le plus grand intérêt des étudiants, du point d’équilibre dans les programmes des GEII entre les nouveaux savoirs et ceux plus classiques avec lesquels nos professeurs ont eu le mérite de nous former.

R. Alabedra

Chef du département de Nîmes

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Sommaire

Comptes rendus des travaux des commissions

Régul – PC + logiciel de régulation

Espace – labo -communication

Pratique de doc

Projet de réduction de l’échec universitaire

IAO : un bilan positif

Utilisation de la CAO Apollo – Mento en TR

La qualité : Hier à La Rochelle.

Le N°27 du Gesi Mars 1990

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Edito

Les quatre numéros de GESI 89 ont été largement consacrés à la publication des travaux préparatoires et actes du Colloque de Belfort. L’équipe de rédaction remercie tous les collègues et personnalités extérieures qui ont bien voulu se charger de la rédaction de comptes rendus et/ou articles de fond sur le thème de l’enseignement de la communication dans nos départements et à sa méthodologie dans l’industrie.

Bien entendu, GESI ouvre ses colonnes aux travaux des commissions du colloque de Nîmes. Enchaînons !

A noter: le rythme de parution de quatre numéros par an est maintenu pour 1990 ( par décision de l’assemblée générale de GESI du 29 février). Ceci est encourageant et permettra à notre bulletin de remplir encore mieux sa mission de valorisation des enseignements nouveaux.

Saluons enfin les nouveaux élus du Conseil d’Administration de GESI : Jean-Claude Duez à la présidence, Martine Boënnec, de Tours et Alain Berthon, de Belfort. Il n’est pas utile, croyons nous, de les présenter !

Gino GRAMACIA

Sommaire
  • Nîmes, une minute d’arrêt
  • Un exécutif temps réel
  • Dossier : Pédagogie de la CAO
  • Pour conclure les enseignements d’électrotechnique – électronique de puissance
  • Réalisation de circuits imprimés à l’aide des stations de travail APOLLO
  • XXNeted ou comment personnaliser les menus Neted
  • Automatismes modernes
  • École d’été à l’IUT d’Annecy
  • Utilisation d’une CAO à l’IUT d’Annecy
  • Nouveaux locaux du département de Tours

Le GeSi N° 26 Mai 1988

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EDITO

Les 41 départements Génie Électrique et Informatique Industrielle des IUT accueillent environ 10 000 étudiants et auditeurs effectuant la préparation du DUT et dispensent 1 200 000 heure-stagiaires de formation pour l’actualisation des connaissances des techniciens de la profession. Cette Mission de formation, à la fois technologique , scientifique et humaine, est assumée par un millier d’enseignants et d’ingénieurs-techniciens attachés à un département, et par un nombre équivalent d’enseignants extérieurs aux départements et d’ingénieurs de la profession.

D’une part, grâce aux compétences et au dynamisme des équipes pédagogiques que constituent les départements où sont rassemblés des enseignants de disciplines diverses, des ingénieurs et des techniciens, et d’autre part, la présence d’une instance officielle, la commission Pédagogique Nationale de la spécialité, et d’une instance officieuse, l’assemblée des chefs de département, l’identité Génie Électrique et Informatique Industrielle est bien affirmée au niveau national.

La Commission Pédagogique Nationale où siègent des membres de la pro et des membres enseignants , définit le programme en concertation avec l’assemblée des chefs de département, examine les rapports d’activités des départements, examine les demandes d’ouverture des départements, d’options, de DUT par U.V et d’années spéciales. Elle contribue également à la défense auprès du MEN de gros dossiers d’équipement tel que celui de l’IAO.

L’assemblée des chefs de département était, à sa création, une instance pour permettre à ses membres de se consulter périodiquement ( cinq assemblées ordinaires par année scolaire) à propos de la gestion de l’équipe pédagogique, du fonctionnement, de l’équipement d’un département et du recrutement des étudiants. Très vite, cette assemblée a assumé une coordination nationale au niveau de l’application du programme, des méthodes pédagogiques et surtout en ce qui concerne la création d’un enseignement dans les disciplines nouvelles telles que l’informatique industrielle (logique programmée, informatique, systèmes micro-informatiques), l’Électronique de la Puissance et l’Ingénierie Assistée par Ordinateur. Elle assure également notre représentation dans les manifestations nationales de la profession.

En ce qui concerne la coordination pédagogique, l’assemblée des chefs de département s’est entourée de trois instances efficaces : le colloque pédagogique national annuel, la publication Génie Électrique Service Information et L’École d’Été. Le colloque pédagogique national permet de réunir 140 enseignants pour débattre d’un thème pendant deux journées. Ce colloque est préparé par une commission qui consulte largement les départements et également la profession, et réunit des enseignants de toutes les disciplines ; Nous remercions Alain Berthon et son équipe pédagogique pour avoir organisé à Belfort le colloque 1989 autour du thème «  Communication et Formation Humaine ». Le prochain colloque sera tenu à Nîmes sous la responsabilité de Robert Aladebra. Le thème «  Enseignement des phénomènes analogiques en Génie Électrique » sera débattu. De tels débats ne peuvent être bien préparés ainsi que leurs conclusions diffusées qu’avec le support de la publication Génie Électrique Service Informatique créée en 1981 par Jean Pardies et animée aujourd’hui par nos sympathiques amis bordelais Gino Gramacia et Yves Simon que nous remercions. Le colloque pédagogique annuel rassemble le septième de l’effectif des enseignants dans leurs travaux et débats très fructueux. Les festivités qui l’accompagnent permettent de tisser des relations chaleureuses dans la communauté GE&II des IUT.

L’École d’été a été ouverte en 1981 à Lannion pour faciliter la mise sur pied d’une formation à la logique programmée au bénéfice de tous les étudiants et auditeurs préparant le DUT. Par la suite, les thèmes développés concernaient toujours une technique avancée du moment. Les dernières écoles ont concerné les « Réseaux industriels Locaux » (1987, Nancy), la «  Microélectronique ASIC » ( 1988, Toulouse) et la «  Vision assistée par ordinateur » (1989,Le Creusot). Les objectifs d’une telle école sont :

– la formation e t le perfectionnement des enseignants de la spécialité à l’implantation et l’exploitation dans leur département d’une technique moderne qui est en cours d ‘un intense développement industriel ;

– l’acquisition par des enseignants de la spécialité à la fois de connaissances fondamentales et d’un savoir-faire pratique directement utilisable dans leur département ;

-la mise au point de méthodes pédagogiques efficaces et indispensables pour dispenser un enseignement pratique du gros effectif accueilli annuellement par un département d’IUT (de 100 à 150 étudiants) ;

– la réunion de plusieurs dizaines d’enseignants et d ‘enseignants-chercheurs originaires de départements différents tant par leur implantation géographique que par leur équipement technique, pour harmoniser le contenu et le niveau de la formation à propos d’une discipline intégrée au programme national de la préparation du DUT de la spécialité.

Cette école est indispensable à l’évolution des départements de Génie Électrique et Informatique Industrielle pour dispenser une formation à la fois scientifique et technologique adaptée aux besoins de la profession. La tenue annuelle d’une telle école est la seule garantie du développement rapide d’une pédagogie efficace dans un enseignement technologique s’adressant à un gros effectif.

Dernièrement, cette école était supportée par le département d’accueil et la division Informatique de l’Enseignement Supérieur. Cette division a disparu dans la restructuration du MEN.

Pour renouer avec les services compétents du ministère afin d’obtenir un participation au financement de nos activités nationales telles que le colloque et l’École d’Été, et surtout pour solliciter une nouvelle aide pour maintenir et développer l’outil IAO, la tâche de l’assemblée des chefs de département et plus particulièrement celle du bureau sera lourde cette année. Parallèlement, la refonte du programme pédagogique est conduite dans l’optique d’une valorisation des travaux pratiques et techniques de réalisation dans la présentation du document de référence.

Pour la présente année scolaire, la composition du bureau de l’assemblée des chefs de dép est la suivante :

Président : Jean-Claude DUEZ
Vice-président : Robert ALABEDRA et Georges MICHAILESCO
Secrétaire : Daniel SARLAT

En quittant l’assemblée des chefs de département, je remercie tous ceux qui, ces dernières années, ont contribué à affirmer notre cohésion au niveau national et ont permis le développement de nos départements. Je souhaite une grande pérennité à nos départements et bon courage au bureau de l’assemblée.

Jean MICHOULIER

 

 

 

SOMMAIRE

Comptes-rendus des travaux des commissions
La communication dans l’Entreprise: Automobile Peugeot
Nécessité et Capacité de Communication en entreprise
La dimension culturelle en Entreprise : Pertes et Profils
Contribution à la réforme des TP/TR
Analyse de la Valeur, Communication et Formation Humaine
Ouverture dans le GeSi d’un espace de Communication
Echos de l’Assemblée des Chefs de département
Quelques photos du Colloque

Le N°25 du Gesi   – Juin 1989

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EDITO

Que peut signifier la « Communication » dans le contexte de nos enseignement en I.U.T ?

C’est la question qui nous intéresse et non un débat d’ordre philosophique sur ce qui n’est en fait que problème terminologique mineur.

C’est une réflexion précise et concrète sur les contenus, les méthodes, les objectifs, que nous nous proposons de mener lors de notre Colloque National qui se tiendra à Belfort les 8, 9 et 10 juin prochains.

Comment situer ce colloque par rapport aux objectifs de la Formation Générale, à savoir (programme Commission Pédagogique Nationale) :

  • Permettre à l’étudiant de prendre conscience de ce qui détermine son expression individuelle
  • mettre à sa disposition des moyens de communication efficaces
  •  développer sa capacité de de réflexion et de raisonnement
  • l’aider à connaître et comprendre le monde présent
  • encourager ou provoquer sa créativité.

Les instructions officielles n’imposent pas un programme au sens strict mais fixent trois priorités :

  1. perfectionnement de l’expression écrite et orale
  2. initiation aux problèmes de l’entreprise et du monde du travail
  3. initiation à la vie contemporaine

De plus, pour donner une suite au Colloque Pédagogique de l’an passé ( Annecy : » Les diplômes européens »), il est apparu que les mêmes réflexions étaient valables au plan de l’enseignement des langues vivantes :

  •  communication et vie professionnelle
  •  communication et cultures
  • communication et langues vivantes

Peut-être ces thèmes montreront-ils que la préparation du monde futur « passe plus par l’acquisition de qualités que par de nouvelles qualification »(*).

Mais n’anticipons pas. Nos commissions n’ont pas négligé d’enquêter auprès de nos collègues, des industriels, afin de nous fournir des bases de réflexions concrètes et efficaces.

Ainsi, le Colloque Pédagogique de Belfort doit s’ouvrir à tous ceux qui entrevoient, au travers de leurs activités, le besoin d’enrichir le niveau de formation des étudiants au plan de la communication.

(*) Roger SUE, chercheur au C.N.R.S

Alain BERTHON

Chef du département GE & II de Belfort

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Sommaire
  • Compte rendu de la commission n°1
  • Compte rendu de la commission n°2
  • Compte rendu de la commission n°3
  • Compte rendu des journées électrotechnique
  • Invitation à la lecture
  • Invitation au voyage

Le N°24 du GeSi Avril 1989


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Edito

Il a été décidé , en assemblée générale de GESI, d’augmenter la fréquence de parution de

notre bulletin, qui passera don cd trois à quatre bulletins annuels. Le quatrième numéro sera destiné à accélérer la publication des articles et à favoriser ainsi la diffusion de l’information innovante. Toutefois le nombre de pages de ce numéro supplémentaire variera en fonction des productions disponibles ( 8 ou 16 pages).

En conséquence, n’hésitez pas nous faire parvenir vos écrits (dactylographié, de préférence), nous en ferons le meilleur usage. Le colloque de Belfort devrait inspirer par exemple nombre de contributions dans un domaine qui nous tient à cœur : la formation à la communication.

A ce propos, le prochain numéro de GESI ( le vingt-cinquième du nom) sera pour l’essentiel consacré à la publication des rapports de commissions et à d’éventuels articles de fond sur le thème de la communication. Il paraîtra en mai.

G.G

Sommaire
  • Échos de l’assemblée des chefs de département
  • TRASSY : étude et réalisation d’un analyseur de signaux
  • Valorisation des TP et TR
  • Introduction à la logique programmée (suite et fin)
  • Programme COMETT
  • Langage et humanité à l’IUT
  • Enseignement de l’anglais et qualité
  • Formation à l’information et à la communication : l’approche industrielle.