Archives mensuelles : mai 2018

GeSi N°41 Juin 1994

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Éditorial

Colloque Inventif de Poitiers

Les formations à Bac+2, et particulièrement les DUT, ont connu un développement massif depuis quelques années, réclamées tant par le CNPF que par les organisations professionnelles et par les politiques (personnalité politique influente = délocalisé dans sa ville).

Ces « cadres intermédiaires diplômés » sont une spécificité française, car ils sont difficilement classables dans le paysage Européen où le niveau universitaire de base est plutôt Bac+3.

Même si l’accès aux fonctions de cadre, selon les conventions collectives est prévu à Bac+3, l’expérience montre que bon nombre de DUT GEII soit par promotion interne, soit par le CNAM, ou par tout autre type de formations ont atteint le niveau cadre.

Et pourtant depuis quelques mois certains ont voulu faire croire qu’il y avait « Constat d’Incapacité à Produire » (CIP) concernant nos diplômés ! … Je reste persuadé de la vraie réussite de mise en place des DUT.

Lors de la création des IUT en 1966, une poignée d’audacieux osaient affirmer : « il est aujourd’hui absolument indispensable de former des étudiants prêts à répondre aux besoins du monde du travail ». Vingt-huit ans plus tard ils sont certainement aussi peu nombreux à penser le contraire.

Ce revirement de pensée est sans nul doute dû pour une part importante au comportement des DUT dans le monde de l’entreprise, mais aussi au travail effectué par les différents intervenants dans la formation des DUT.

En effet, quelle formation autre que l’IUT peut se prévaloir d’avoir comme formateurs des enseignants du supérieur, des enseignants du second degré et des gens de la profession ? Qui peut se prévaloir d’avoir un stage d’au moins dix semaines dans le milieu industriel réellement pris en compte par les jurys de délivrance du diplôme ? Qui peut se prévaloir comme les GEII d’avoir chaque année un colloque pédagogique national réunissant entre 150 et 200 personnes qui élaborent et mettent en commun des idées afin de faire progresser la formation des DUT GEII ?

J’arrêterai là mes considérations et, persuadé de l’excellent travail qui est fait dans nos départements, je poserai une seule question : Comment « enseigner aujourd’hui les technologies du futur ? ».

Je vous invite à partager cette préoccupation à Poitiers les 9, 10 et 11 juin 1994.

Il nous sera impossible de relater en deux jours toutes les expériences faites dans nos quarante-neuf départements.

A la lecture des programmes dans GeSi, vous pourrez constater qu’il y a matière pour tout le monde à venir écouter puis discuter des expériences pédagogiques faites par les uns et les autres.

Mesure ou simulation, composant de base ou fonction, langage Pascal ou C ou temps réel, projets dirigés ou industriels, pédagogique dirigée ou autonomie… autant de thèmes pour lesquels je suis persuadé, chacun repartira avec des idées nouvelles afin d’améliorer comme toujours notre enseignement.

J’espère que le Département GEII de Poitiers sera à la hauteur pour vous accueillir Comme Invité à Poitiers. Je ne sais pas pourquoi ce sigle me revient à l’idée… mais oublions… et continuons à travailler pour le sigle DUT GEII.

Depuis vingt-huit ans nous n’avons cessé de nous informer, de réfléchir, d’échanger des idées, de travailler, nous continuerons et Poitiers sera une étape de plus à ajouter à notre évolution…

A Poitiers pour parler et… voir… le FUTUR.

Maurice LEMERCIER, Chef de Département GEII de Poitiers

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Sommaire

  • Programme du colloque
  • TR et projets au département GEII de Brive
  • Culture et communication en GEII
  • Forum : Une évolution possible de l’accès au DUT
  • Les stages à Saint-Étienne
  • Convertisseur AC/DC de type PFC
  • Sésame, ouvre-toi !
  • Compte rendu des journées de la section électrotechnique du club EEA
  • Une idée originale devenue une réalité économique et culturelle
  • Ici on fait un résumé  des articles et des commentaires sur la charte graphique de l’époque

GeSi N° 40

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EDITORIAL

Enseigner aujourd’hui les technologies du futur

Si l’on vous dit : « 732 »… Charles Martel à Poitiers vous vient à l’idée.
Si l’on vous dit : « 1994 »… Ne cherchez pas… C’est le Colloque de Poitiers.
Le bon vent du Tonnerre de Brest et le Pétillant de Troyes ne pouvaient vous conduire qu’au futur à Poitiers.
C’est en effet lors du brillant Colloque des départements Génie Électrique et Informatique Industrielle de Troyes, que
vous avez désigné, de façon toujours aussi démocratique, Poitiers pour vous retrouver en 1994.
Poitiers, riche de son passé universitaire et médiéval s’est résolument tourné vers le futur en s’indexant une image avant-gardiste : le FUTUROSCOPE.
C’est pourquoi, suivant cet exemple, le département GEII de Poitiers tout en conservant son vécu des vingt huit années écoulées depuis sa création, s’ouvre désormais aux technologies du futur.
Conserver ses acquis, oser être créatif et utiliser les technologies nouvelle, c’est allier des compétences complémentaires pour atteindre un objectif qui nous tient tous à cœur : savoir faire partager nos connaissances aux étudiants et les préparer le mieux possible à la vie active.
Tel sera le sujet essentiel de nos débats à Poitiers sous l’intitulé : « Enseigner aujourd’hui les technologies du futur »
De plus, il était nécessaire d’innover sur la forme même de ce colloque et rompre avec de vieilles habitudes : c’est dans l’esprit du travail en équipe, reconnu pour son efficacité et prôné par tous, que nos amis DEPREZ et MICHAILESCO de Cachan (IUT 1 et 2 ont bien voulu accepter de participer à la mise en place de ces journées.

Ainsi les intervenants, au moyen d’exposés, nous rendront compte de leurs expériences pédagogiques (motivation, échecs, satisfactions…) afin de catalyser la discussion contradictoire lors des cinq commissions prévues.
Nous souhaitons que chaque participant, quelle que soit sa discipline ou son centre d’intérêt, puisse repartir avec une motivation supplémentaire et surtout une idée de ce qu’il pourra faire dans le futur.
Pour le moment l’équipe du département GEII de Poitiers essaie de tout mettre en œuvre pour que le colloque 1994 soit au moins l’égal des colloques précédents… Suite dans le prochain GeSi.
Maurice LEMERCIER, Chef de Département GEII de Poitiers

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Sommaire

  • Un projet de TR pluridisciplinaire : le chariot filoguidé…………………  3
  • Le DUT par voie de l’apprentissage……………………………………… 5
  • Échos de l’assemblée ……………………………………………………..7

GeSi N° 39

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Edito
Sommaire

Ici on fait un résumé  des articles et des commentaires sur la charte graphique de l’époque  🙂

GeSi N° 38 Mai 1993

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Editorial

NOUVEAU SOUFFLE

Les réunions préparatoires du colloque pédagogique annuel sont riches d’enseignements pour le chef de département. Il y constate par exemple que, malgré la diffusion de documents, la publication d’articles et de comptes rendus dans GeSi…, nombre de collègues n’ont que des idées assez vagues sur le nouveau programme, son esprit, son contenu, voire surtout les nouveaux volumes horaires !

Ces découvertes ne seront pas pour moi l’origine d’une remise en cause de notre système de communication interne, mais seront plutôt l’occasion de souligner deux points :

– l’opportunité du thème de notre colloque pédagogique 93, même si celui-ci n’avait pas fait l’unanimité à l’époque de son choix : la mise en place du nouveau programme à la rentrée d’octobre 93 suppose un minimum de cohérence et d’unité dans les enseignements dispensés par nos départements, et cela malgré la diversité des situations locales ; il paraît donc essentiel de se concerter et d’informer le plus largement possible avant de franchir cette étape dans l’évolution du DUT G.E.I.I.

– l’importance du colloque annuel dans notre stratégie : c’est en effet le moyen d’atteindre, de sensibiliser, et de mettre en relation directe près de 20 % du potentiel enseignant des départements G.E.I.I. : une discussion générale, des confrontations de points de vue particuliers restent le meilleur moyen d’enrichir et de développer les actions pédagogiques menées dans chaque département.

Je crains, après un préambule aussi rigoriste, de décourager certains congressistes plutôt attirés par le caractère festif de nos colloques. Je tiens immédiatement à les rassurer : cet aspect de nos débats ne sera pas oublié, nous nous y employons activement. Aussi n’hésitez pas : persistez dans votre intention de venir nombreux à Troyes ; vous vous informerez sur ce qui sera votre « bible » dès la rentrée prochaine, et cela dans un esprit convivial et un cadre, je l’espère, agréable surtout le samedi 12 juin !

Alain ROBERT, Chef du département GEII – Troyes

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Sommaire

  • – Compte rendu de la commission préparatoire
  • – Du circuit imprimé multicouches à Valenciennes
  • – L’enseignement des réseaux locaux
  • – Un appui à l’exécution d’un TR de première année
  • – Note de lecture
  • – Le nouveau programme en G.E.I.I.
  • – Lutte contre l’échec
  • – Echo de l’assemblée des chefs de ddépartement
  • – Interconnexion des départements G.E.I.I.
  • – Tourisme vert
  • – Andouillette de Troyes

GeSi N° 37 Mars 1993

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Éditorial

VINGT ANS APRÈS… à TROYES !

Comme vous le savez peut-être déjà, le colloque pédagogique annuel Génie Electrique et informatique Industrielle de 1993 se déroulera à Troyes. Nous avons choisi de le placer sous le signe des « Vingt ans », puisqu’il aura lieu en effet entre le 20ème anniversaire du département G.E.I.I. troyen (ouvert en octobre 1972) et la sortie, à la fin du mois de juin, de notre vingtième promotion d’étudiants.

Dans ce contexte, la mise en place à la rentrée prochaine d’un « nouveau programme pédagogique » – nouveau surtout par son esprit et sa présentation synthétique – est l’occasion de manifester la vitalité de départements certes d’âges variés (les plus anciens n’ont toutefois pas encore atteint la trentaine) mais toujours dynamiques et prolifiques.

Le thème retenu pour ce colloque « Technologie et Systèmes » nous permettra d’analyser l’introduction d’un nouvel état d’esprit dans nos enseignements, de tenter de résoudre les difficultés ponctuelles induites par les nouvelles grilles horaires et les coefficients d’évaluation ; mais il sera aussi et surtout l’occasion de faire le point après 25, 20, 10 (voire moins) années d’existence de nos départements. Car les interrogations fondamentales ne manquent pas : je ne parle pas des problèmes de moyens – souci quotidien de tout chef de département et donc de nos assemblées – mais bien de la fonction même de nos départements. A une époque où les médias incitent à la poursuite d’études après le DUT (cf. Le Monde de l’Education de décembre 92), où les offres d’emploi ont tendance à se raréfier, où l’obtention de stages est parfois délicate, il importe de bien cerner les objectifs de notre diplôme, les fonctions auxquelles il prépare, et au besoin, d’orienter son contenu et sa pédagogie à la lumière de nouvelles données économiques.

C’est à ce vaste programme que je vous convie les 10 et 11 juin prochains, à Troyes, ville de tradition, au riche passé historique, comme vous pourrez le constater de visu, mais aussi ville industrielle en pleine mutation, ce qui nous rapproche de notre sujet.

Nul doute que vous serez nombreux à répondre à cette invitation. Croyez que l’équipe du département fera tout pour vous offrir un accueil digne de celui prodigué les années précédentes.

A bientôt, pour un colloque pétillant à Troyes, en Champagne…

Alain ROBERT, Chef du département GEII – Troyes

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Sommaire

  • – Initiation à la vie de l’entreprise et insertion professionnelle
  • – Réflexions et propositions pour un enseignement des concepts des exécutifs multitâches temps réel
  • – Emplois vacants
  • – Commande numérique d’une machine à courant continu
  • – D’un colloque à l’autre
  • – De l’imprimante à l’ascenseur
  • – Echos de l’Assemblée
  • – Le profil du DUT
  • – Vient de paraître

GeSi N° 36 Novembre 1982

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Editorial

BONJOUR TROYES,  AU REVOIR BREST

Il y a toujours un peu de nostalgie lorsqu’on passe un témoin, même s’il n’est pas olympique, car cela signifie que l’aventure est terminée. Peut-être qu’au lieu d’aventure, serait-il plus judicieux de parler d’épisode, l’expérience de nos prédécesseurs ayant bien guidé notre route.

Toujours est-il qu’il est temps d’effectuer un premier bilan, incomplet bien entendu, car les fruits de la réflexion de chaque participant ne peuvent mûrir que doucement.

Du point de vue organisation tout d’abord, s’il est vrai qu’il n’y a eu aucune fausse note (vos propos et cartes de remerciements renforcent cette affirmation), le mérite en revient à tous les collègues de notre établissement, qui, sans souci de grade, ont œuvré en ce sens :

– enseignants et techniciens pour l’aspect logistique,

– secrétaires et femmes de ménage pour l’accueil et les pauses café,

– secrétaires toujours, qui ont su accepter les appels téléphoniques incessants, les lettres urgentes à taper dans la minute, les heures sup et… ma mauvaise humeur (merci Yvette et Odette !),

– notre nouveau directeur enfin, et tout son staff administratif et technique, qui ont beaucoup contribué à la réussite de ces journées.

Au plaisir naturel de vous accueillir, nous nous devions aussi d’ajouter la qualité, que nous n’aurions jamais pu atteindre sans l’aide financière et matérielle de nos collectivités publiques et parapubliques :

  • Conseil Général du Finistère,
  • Mairie de Brest,
  • EDF/GDF Iroise Brest,
  • Université de Bretagne Occidentale.

Quant au contenu de ces journées, le nombre de participants le prouve, chacun a pu, je crois, y trouver son compte :

  • une séance plénière de grande qualité technique mais aussi pleine d’imprévus (s’il n’y a pas de fumée un semi-conducteur de puissance ne peut pas fonctionner ! …),
  • des débats en commissions très animés, où, du passionné d’Électrotechnique au fan de nouvelles technologies, en passant par les chefs de département avides d’informations sur le nouveau programme, chacun a pu exprimer sa propre sensibilité… aux E.M.I. du moment !

N’oublions pas enfin, la quinzaine d’exposants très contents de trouver en face d’eux un public averti mais aussi porteur d’espérances commerciales.

A nos collègues de Troyes qui accueilleront en juin 93, je ne peux que leur souhaiter bonne chance, ou plutôt comme il est de tradition à Brest « Bon vent ».

Michel VILLAIN, Chef du département GEII de Brest

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Sommaire

  • – Comptes rendus des travaux des commissions
  • – La face immergée du Génie Électrique
  • – Les harmoniques de courant dans les réseaux
  • – Quelques pistes de recherche en Électronique de Puissance
  • – C.A.O. : les raisons d’une réussite
  • – Formation G.E.I.I. : modernisation et ouverture européenne

GeSi N° 35 – mai 1992

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Éditorial

J’étais prévenu mais j’avoue que je n’avais pas mesuré l’ampleur de la tâche : organiser un Colloque n’est vraiment pas ce qu’on peut appeler une cure de repos. Le mois de mai 92 nous aura joué de bien mauvais tours à cause de vendredis non utilisables : le 1er et le 8 mais, bien sûr, puisqu’ils sont fixés, le 29 mai parce que bon nombre de Français feront le pont de l’Ascension.

Alors, chaque organisateur de manifestation, s’il voulait disposer d’un vendredi, a vu ses choix se restreindre et a bondi très souvent sur la première semaine de juin. Brest y a eu droit et sera très certainement embouteillé à cette époque.

Entre le Congrès des Villes Jumelées et les Rencontres Franco-Allemandes, nous aurons peut être du mal à conjuguer « Électronique de Puissance et Informatique » au présent et au futur. Vous comprendrez peut être ainsi le pourquoi des préinscriptions et surtout mon insistance pour connaître vos desiderata pour les hôtels.

Cela n’empêche pas Brest d’avoir le moral au beau fixe comme le temps d’ailleurs, et nombreux sont ceux qui sont étonnés de s’entendre dire qu’il fait beau à Brest, alors qu’ailleurs… GILLOT-PETRÉ, même sur une voie de grande écoute, ne pourra pas me démentir !

La réputation de Brest n’est plus à faire. D’ailleurs ne dit-on pas ici et dans d’autres ports qu’il y fait toujours un « temps de curé ! ». Pour ceux qui ne connaîtraient pas cette expression et qui voudraient en saisir le sens, rendez-vous à Brest les 4, 5 et 6 juin 1992.

Michel VILLAIN, Chef du département GEII de Brest

Sommaire
  • – Station de travail ou PC pour nos étudiants
  • – Commissions : comptes rendus des travaux préparatoires
  • – Le réseau C.A.N. (Nîmes)
  • – TR : une collaboration I.U.T. Industrie (Montluçon)
  • – 5 ans d’Erasmus à Saint-Étienne
  • – Mise en place d’une formation à la qualité à Bac + 3 à Bordeaux
  • – Le point sur la semestrialisation à Toulouse
  • – Journées EEA (Électronique, Électrotechnique et Automatique) à Paris

 

GeSi N° 34 – Juin 1992

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Éditorial

Génie Électrique et Informatique Industrielle : DE RAISON A PASSION

Le « jeton » qu’a bien voulu me transmettre Francis LEPAGE après le colloque de Nancy n’est peut être pas un « jeton » empoisonné, mais en tout état de cause il ne laisse pas indifférent le département GEII de Brest.

Certes, je m’y attendais car cela faisait quelque temps que j’observais certaines velléités à vouloir venir observer la Pointe de la Bretagne Le résultat du vote, fort « démocratique » d’ailleurs, à la fin d’un repas de gala joyeux et animé, n’a fait que conforter cette impression mais a aussitôt généré une certaine anxiété car le thème de ce futur colloque n’était pas choisi. Mais après tout j’avais toutes les vacances pour y réfléchir et exposer à la docte assemblée des Chefs de département les résultats de cette cogitation.

Ma décision a, en fait, été vite prise car elle répondait à deux soucis essentiels :

– d’abord montrer notre département de Brest, car à ma connaissance, c’est la première fois depuis l’existence de nos départements que nous pourrons accueillir nos collègues des « territoires d’Outre-Bretagne », et donc de montrer notre savoir-faire,

– « réhabiliter » une discipline que j’estime injustement négligée par une grosse majorité Génie Électrique. – « Faire de l’électrotechnique, c’est d’un rétro… ! ». C’est tellement plus noble de taper sur un clavier, n’est-il pas ?

Peut-être cette réflexion ne plaira-t-elle pas à tout le monde. C’est vrai, je suis provocateur et je prie les vénérables lecteurs de GeSi de m’en excuser – Mais je voudrais aussi rappeler une phrase de Hubert CURIEN dont la compétence scientifique n’est pas à mettre en doute, prononcée en 1987, lors du Colloque « Avenir du Génie Électrique » : « En science comme en technologie, il n’y a pas de sujets qui soient vieux par eux-mêmes. Seules peuvent être vieilles les manières de les traiter ».

Nous sommes tous des enseignants de Génie Électrique, nous formons des D.U.T. qui ont une très forte coloration Génie Électrique – Celui-ci a subi une profonde mutation depuis quelques années, il fait de plus en plus appel aux techniques informatiques. Mais inversement le technicien qui devra piloter depuis son ordinateur ces « périphériques lourds » que sont les actionneurs de puissance devra en connaître les fondements.

L’un ne va pas sans l’autre et ce qui a été un mariage de raison entre le Génie Électrique et l’Informatique Industrielle est devenu aujourd’hui une union harmonieuse.

Alors peut-être est-il nécessaire de revoir notre copie dans ce domaine : cela passe certainement par une modification de notre état d’esprit actuel, par un dépoussiérage de notre enseignement ; la discussion est ouverte et nous vous proposons de confronter toutes nos idées lors du colloque des 4, 5 et 6 juin prochains, qui sera du tonnerre n’en doutons pas !

Michel VILLAIN, Chef du département GEII de Brest

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Sommaire

  • L’électronique de puissance nouvelle est arrivée
  • Une expérience de remise à niveau en Anglais
  •  Bordeaux : un TP d’électronique analogique
  • R 2ème année : une expérience nancéenne
  • Le cas pluridisciplinaire au service de la formation de l’ingénieur en productique
  • Vient de paraître

GeSi N° 33 – Novembre 1991

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Editorial

L’automne est une saison pendant laquelle on récolte les derniers fruits de l’année, et qui engendre en conséquence des réflexions et des bilans par rapport aux semis effectués et au travail fourni. La rentrée universitaire, bien que précédent maintenant légèrement cette saison, se situe bien dans ce contexte. L’appréciation du résultat n’est jamais totalement objective. Elle dépend de notre humeur, de nos espoirs et de nos ambitions.A l’automne 90, R. ALABEDRA a publié un éditorial dans GeSi dans lequel ses « Réflexions sur l’après colloque pédagogique de Nîmes » étaient plutôt amères et empreintes d’un pessimisme certain sur l’avenir des I.U.T. dans le contexte européen en raison du blocage au schéma Bac+2.

En ce début d’automne 91, les fruits de nos projets du printemps et de notre travail au colloque de Nancy ne sont pas encore mûrs. Les décisions ministérielles pour l’ouverture de la nouvelle option et pour l’extension de l’enseignement multimédia dans de nouveaux sites n’ont pas été prises pour la rentrée. Mais les projets ne sont pas morts. La ferveur avec laquelle ils ont été et sont défendus, notamment par notre Président de l’Assemblée des Chefs de Département Jean-Claude DUEZ, et notre Président de CPN, Francis DRION, auxquels je rends hommage pour leur ténacité, a permis de franchir progressivement les obstacles rencontrés. Ne relâchons pas nos efforts, les résultats arriveront bientôt.

Je prendrai donc le parti d’afficher un bel optimisme sur l’avenir de nos départements. Le colloque a incontestablement été, une fois de plus, une réussite tant par le nombre de participants, la qualité des interventions industrielles, que par la présence d’un soleil radieux qui a bien facilité les choses. Notre colloque et notre bulletin GeSi sont des instruments de communication interne et externe performants qui renforcent notre cohésion et notre image de marque.

Je remercie encore mes collègues de m’avoir fait confiance pour l’organisation de ce colloque, et tous ceux qui m’ont aidé pour son bon déroulement. Je passe le « jeton » à Brest qui va, je n’en doute pas, nous préparer un colloque du tonnerre ! (Oui, c’était facile, mais je n’ai pas pu résister).

Francis LEPAGE

 

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SOMMAIRE
  • Compte rendu synthétique du colloque
  • Compte rendu de la commission 1
  • Compte rendu de la commission 2
  • Compte rendu de la commission 3
  • Compte rendu de la commission 4
  • Présentation de France Télécom
  • Introduction du Directeur Général d’Alsatel
  • Stratégie PSA
  • Sureté:Vocabulaire
  • TR 1ere Année
  • Commande par correcteur PID
  • Vocation européenne des GEII
  • En passant par la Lorraine

GeSi N° 32 Mai 1991

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ÉDITO

Il est des entreprises qui commencent simplement, dont les contours apparaissent a priori bien limités, et qui prennent au fil du temps un allure d’aventure. Lorsqu’en juin dernier, j’ai proposé Nancy comme département candidat à l’organisation de notre colloque pédagogique annuel, j’inscrivais celui-ci dan le cadre des réflexions sereines des commissions et des repas de gala qui le sont moins, que les habitués de cette manifestation connaissent bien.

Notre volonté de moderniser nos enseignements, de coller à la demande des milieux professionnels en Techniciens Supérieurs «  Génie Électrique » qualifiés dans le domaine des réseaux de communication, notre souci de ne pas ajouter sans cesse de nouvelles connaissances à enfourner en deux ans à nos étudiants, et les aspirations ministérielles de développer rapidement les IUT, ont conduit l’assemblée des Chefs de Département à proposer l’ouverture d’une nouvelle option consacrée à ce domaine avant les conclusions du colloque. L’évolution est donc importante, les modalités doivent être largement débattues, elles le seront au cours de ces deux jours à Nancy.

Par ailleurs, pour permettre à un plus grand nombre d’accéder à notre formation, en particulier à ceux que des problèmes de santé, de famille, ou d’argent empêchent de suivre les enseignements de formation initiale ou continue traditionnels, nos départements se sont lancés dans la formation multimédia… Les pionniers de nos départements nous présenteront au colloque les objectifs , leurs méthodes et leurs outils.

Actualité brûlante elle aussi, comme en témoignent les nombreux débats sur ce thème en cette période, dont ceux dans un colloque spécialisé qui nous fera concurrence puisqu’il a lieu également les 30 et 31 mai.

Le colloque de Nancy est donc résolument placé sous le signe de la nouveauté et devrait être une manifestation montrant une fois de plus à l’extérieur le dynamisme de nos départements.

A l’issue du colloque, j’espère que les participants pourront transmettre aux pantouflards, aux « indispensables dans les départements qui ne peuvent donc pas se déplacer », à ceux qui pensent qu’il fait froid à Nancy… ce message qu’ils pourront chanter, après avoir bu une gorgée de mirabelle, sur l’air folklorique bien connu dans notre région :

 » En passant par la Lorraine
Avec mes réseaux
Ce colloque valait la peine
Avec mes réseaux…. »

 

Francis LEPAGE

Chef de Département GEII de Nancy

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Sommaire

  • Travaux de la commission 1
  • Travaux de la commission 2
  • Travaux de la commission 3
  • Travaux de la commission 4
  • Réseaux : satisfaire aux besoins de communication des utilisateurs
  • Rôle de la EAO dans la formation linguistique
  • Gestion de projet
  • Lecture indispensable
  • Tribune